To live and die to the familiar sound of...

Ceci est un deuxième post en 2 jours.
J'ai maintenant terminé mon épreuve uniforme de français, dernière étape
vers la libération que sera la prochaine session à Sherbrooke avant l'examen
final de psychologie de vendredi qui vient. Cet article aurait dû inclure un lien
pour télécharger l'album Palace In The Sun de Sunfields, pour aider à promouvoir
le groupe, mais je n'ai malheureusement pas accès à ma banque de fichiers principale,
étant à nouveau installé confortablement sur un fauteuil du Second Cup près du Cégep.
J'arrive, de cette façon, à fuire l'incroyable montagne de lavage qui m'attendra à la
maison vers la fin de l'après-midi. La seule consolation étant que ce lavage pourrait être
le dernier ou l'avant-dernier avant de finalement posséder une machine à laver et une
sècheuse dans notre nouvel appartement, dont le bail devrait être officialisé dans la
journée. Notre cession de bail, elle, s'est officialisée hier soir.

Je ne peux que très rarement clâmer être heureux, mais cette fois doit être le plus
proche de l'être que j'ai pu être depuis mon arrivée à Montréal. Ironique que cet
état d'esprit ne se manifeste que deux semaines avant le départ de la dite métropole.
Je vais m'ennuyer de la grande bibliothèque, des 33 Tours, de L'Oblique, de la brasserie
Dieu Du Ciel! et bien sûr, des jams chez Seb ou à son local de travail...
Il y aura mieux. De toute façon, toutes ces belles choses n'étaient que distractions de
mes réelles priorités : Fanny et mes études.

Cet appartement devrait, en plus de me mettre en confort, prioriser ces deux éléments
principaux de ma vie jusqu'à la fin de mon DEC.

Sur une note joyeuse, je m'améliore de plus en plus à la mandoline, mon nouveau
passe-temps inutile et coûteux. Ironique aussi de trouver un passe-temps inutile
alors que le temps est ce que je recherche en grande priorité ces jours-ci.
Du temps pour respirer, me caféiner, écrire, bien manger.
Le travail intensif obligatoire précédent le déménagement vient obscurcir
toute forme de temps libre pour l'instant.

L'Aurore

Mettant toutes mes peurs et mes contestations passées, je me suis remis
à écrire cette semaine. Jusqu'à date, c'est un stéréotype de roman d'horreur
Québécois à la Senécal ou Champetier, ce qui portraite assez fidèlement
mes dernières lectures, soit l'intégrité des romans de Senécal, ou presque.
Je tenterai, cependant, de faire prendre une tournure originale au récit, plutôt
que de l'abandonner comme les précédents.

Parlant de tout ce qui est Québécois, je me suis récemment attaché à jamais
au groupe Karkwa, dont la musique très réfléchie fait ressortir une grande créativité
tout en restant fidèle à ses origines Québécoises, ce que je n'aurais jamais pu
imaginer quelques années (mois?) plus tôt. Cette découverte marquante est
attribuable à Fanny, comme toutes les bonnes découvertes que j'ai fait depuis
la fin de l'été.

Le nouveau thème du blog est hivernal.
L'hiver et son froid sont d'ailleurs des thèmes que Karkwa emploient très souvent
dans leur genre musical hybride entre post-rock, progressif et folk. N'employer
que ces 3 termes pour définir leur musique serait, par contre, une insulte au génie
de leur musique.

Le déménagement approche. L'épreuve uniforme de français aussi.
La vie, elle sombre dans un état comateux par la faute de l'hiver. On dirait que
c'est la seule partie de l'année qui, tout en me déprimant, me stimule à remonter
sur l'espèce de pente morale qui domine la vie de tout être.
C'est en hiver que renaît mon âme.
On ne pourrait pas en dire autant des sans-abris par la fenêtre, qui,
affligés par la température, semblent user de leur dernier souffle d'énergie post-été
pour gueuler leur mécontentement face à la société Montréalaise au coin de
Maisonneuve et St-Denis au lieu de chercher des couvertures et des manteaux pour survivre.
Nous vivons dans un monde confus par rapport à ses priorités, c'est certain.

Je ne clâme pas avoir de meilleures priorités, malheureusement.

Controlling Crowds

Tout comme une certaine personne près de moi, je suis présentement
dans une phase d'absorbtion  du groupe anglais Archive. Leur musique
est caractérisée par des rythmes entre le trip-hop et le rock alternatif.
La bass devient parfois très mélodique, parfois très simple, et quelques fois,
elle est synthétisé.
Mon rôle s'assombrit encore une fois.
J'ai toujours été incertain du rôle de la basse dans chaque projet entreprit.
On peut prendre, par exemple, mon projet électronique ( Undoing ) dans lequel
j'incorpore toujours, à une exception près, de la basse synthétisée.
Dans les jams auxquels je participe régulièrement, j'alterne entre un rôle secondaire
et une mélodie beaucoup trop présente (voir même dérangeante).
Jouer, ou simplement prêter attention, à la basse amène à philosopher sur le
but de l'existence de chaque instrument.
Quand on y réfléchit sérieusement, un guitariste avec une pédale d'octaves peut
facilement remplacer la basse en cas de besoin.
À l'opposé, un accord de basse est magnifique et pourrait très bien remplacer
l'aspect "chordal" de la guitare dans certaines chansons.
Ce qui nous pousse à choisir un instrument et à s'accorder un rôle et d'autres possibilités
lorsqu'on le joue, ce serait plutôt l'attirance vers l'instrument lui-même,
et non son rôle pré-défini. Prenant ce fait en considération, on pourrait presque dire
que l'instrument est un reflet de la personnalité d'un musicien.
Je ne suis pas un bassiste, je suis basse.
Mes idées tournent constamment autour de la basse, musicalement.
Mes idées mélodiques se limitent presque aux notes de basses.
C'est une forme d'obsession.

Ce premier paragraphe était en fait une régression psychologique à mes débuts sur la basse.
La régression est un réflexe défensif, selon les la psychanalyse, lorsqu'un changement trop dur
survient.

Ce changement, c'est probablement le déménagement à Sherbrooke.
Il inclut un dépaysement total : changement de travail, de forme/prix/qualité d'appartement,
d'école, de cercle social (ce dernier est aussi une régression, mais positive).
Où vais-je me réfugier ensuite?
Je n'ai pas fui mes problèmes dernièrement, je les ai confrontés.
Mettant mes valeurs de côté, j'ai rationalisé au-travers de travaux de session impossibles,
de conflits d'horaires et de valeurs au travail, de complications temporaires
pré-déménagement (monétaires), et de troubles d'extériorisation musicale.

La solution est simple : accepter, continuer, progresser, se rattrapper, créer.

Pardonnez-moi, dieux de la musique, de ne pas avoir posté ceci plus tôt,
et excusez le premier paragraphe puisqu'il est une instrospection spontanée inutile et contestable.
Amen.

Une seule chose persiste : J'aimerais prendre le temps d'écrire.
Si le simple fait d'écrire cet article est réparateur, je devrais de suite tenter d'écrire une nouvelle,
une fiction quelquonque, pour une extériorisation plus complète.
À venir, peut-être...

Ghosts

Je viens tout juste de réaliser que ce blog manque terriblement de nouveau
contenu. Peut-être est-ce parce que j'ai cessé de tenter de définir la vie...
Non, impossible.

Récemment, j'ai pu assister aux shows de multiples de mes groupes préférés et/ou les plus
respectés. Loin de moi l'intention de banaliser un tel évènement, mais la facilité d'accès
à toute cette musique m'est rendu complètement indispensable.
Je ne pourrais jamais, du jour au lendemain, retourner à Trois-Rivières et simplement
refuser un show de, par exemple, Caspian.

J'ai récemment découvert... beaucoup de musique.

Le terme "beaucoup" au sens le plus large se retrouve dénudé de toute signification
lorsque mis en rapport avec mes découvertes musiques récentes.



Bitcrush - In Distance




Quelque part entre le IDM et le rock instrumental.
Cette recommandation s'addresse à
quelqu'un en particulier.





Pan Spherics - demo






Écouté en "repeat" toute la journée hier.
Du post-rock absolument magnifique plein de piano.
 



Heaven In Her Arms - Paraselene




Un peu comme Envy, un groupe japonais mêlant du
post-rock déchirant avec des influences métal et core.




Un peu plus de "chroniques" à venir.

Wills Dissolve

Il peut sembler, du point de vue de certaines personnes, que je changes régulièrement de relation.
Ce n'est pourtant pas le cas.
J'ai simplement eu un coup de réalité lorsque j'ai rencontré Fanny.
J'aimes tout d'elle. Chaque chose que nous avons en commun, chaque différence
acceptée, même ses failles.
Ces dites "failles" ne font que me rappeller à l'ordre, à la normale.
Je suis sur le point de redevenir moi. C'est, cependant, un processus qui s'avère
beaucoup plus difficile que je ne semblais croire, probablement parce que je ne m'attendais
pas à être appellé à redevenir moi-même, jamais.

Ce processus requiert un retour nostalgique partiellement haineux à Trois-Rivières pour un week-end,
ainsi qu'un changement d'emploi assez radical
Les études qui recommencent dans quelques semaines devraient conclure cette période
transitionnelle.

L'importance que commence à prendre Fanny dans ma vie ne se mesure même pas.
Mon objectif est d'acquérir la même importance pour elle.
Esperons seulement que cette remontée vers la réalité ne se terminera pas en perte d'équilibre,
puis, en chute libre. C'est déja arrivé.

J'aimerais voir le monde à ses côtés.

Walking Zero

Ce qui me pousse à ne pas poster, à l'habitude, c'est mon incapacité de transcrire
ce que je ressens dans le moment en mots.
Motivé à écrire de toute façon, je commences donc par transcrire cette constatation.

On doit tous faire des choix dans notre vie, briser un peu de stabilité pour beaucoup plus.
Comment savoir si çà en vaut la peine?
Serai-je plus satisfait de ma vie, à la fin?
La seule chose qui est stable ces jours-ci, c'est ma découverte musicale.
J'ai une relation instable fondée sur ce que je croyais être très peu. Blâmons l'impossibilité
de communiquer et ma propre stupidité, me portant à en tirer des conclusions trop hâtives.
Mon toujours-présent besoin de stabilité entre aussi un peu en jeu.
Je n'ai pas besoin d'espace mais de confirmation d'importance.
Personne ne voudrait encore me voir sombrer dans le manque de confiance en soi
extrême dont je souffrais les quelques mois précédent cette relation, à moins d'être
réellement mal-intentionnés envers moi, ce qui ne serait pas nouveau.
Placez vous dans la ligne d'attente.

The Last Wrongs

J'aurais probablement des millions de choses à expliquer dans cet article, mais çà
ira à plus tard, ou même jamais.
Poster est une activité plaisante, mais très peu gratifiante quand l'article n'est pas (ou presque) lu.
J'aimerais d'abord révéler que je suis présentement dans une relation qui tient principalement
par un lien d'immoralité, ou d'amoralité.
Elle s'en trouve, cependant, très bénéfique en comparaison avec une relation similaire que j'avais
eu l'an dernier lors de cette période de déchéance totale que fût mon entrée au département de musique.
Plus jamais je ne stéréotyperai les "toucheurs de fond" modernes. Ce mode de vie est magnifique.
Il occasionne seulement un peu de questionnement existentiel.
C'est inévitable.

Je vais faire mon possible pour être présent pour elle, ayant appris de mes erreurs à long terme.
Au fait, il s'agît d'une relation polygame, ou ouverte. Encore une nouveauté dans mon répertoire
d'expérience de vie étrange.
La tromperie vient du fait que l'être humain est polygame. J'adhères.
Il sera seulement difficile de reculer une fois plongé trop profondément dans ce mode de vie.

D'un autre côté, je me sens devenir asexué. Je ne sembles plus interessé aux femmes (pour la plupart),
dû à une expérience récente (voir : misogynie), et n'ai jamais été interessé par les hommes.
Sarah est différente, bien entendu. <3
Le besoin d'affection demeure.
C'est probablement (j'espères) un état d'esprit temporaire.
J'aimais être un homme.



Ces derniers mois j'ai...

- écouté beaucoup de musique en vinyle. 
- mangé très peu, par pauvreté.
- élevé Oceansize au status de mon groupe favoris. Au revoir, Pain Of Salvation!
- concrètisé un nouveau projet de musique électronique dans le but d'éventuellement faire des live sets.
- appris la fragilité de divers appareils électroniques (cellulaire, lecteurs MP3).
- appris la fragilité d'une aiguille de table tournante.
- gagné en assurance (ENFIN). 
- encore changé de philosophie. 
- lu.
- crié "EVERYONE INTO POSITION!" à la fin de The Charm Offensive de nombreuses fois, 
   au détriment de la santé mentale de mes voisins d'en bas.


Maintenant, j'ai l'intention de...

- commander le coffret live Feed To Feed de Oceansize (irréalisable).
- entendre plein de musique absolument magnifique live avec Fanny de Last.FM.
- rembourser des dettes.
- aller au festival Fantasia.
- très bien me nourrire.
- pratiquer la bass (la dernière fois remonte à... 6 mois).
- me plonger encore plus profondément dans les abîmes de la musique électronique.
- terminer la série Skins (Merci Sarah <3).
- jouer à des jeux video, parce que ça me manque.