Après avoir passées ces quelques dernières minutes à me questionner
sur pourquoi notre société est aussi difficile envers la musique, voici
la conclusion finale :
L'emballage de l'album ajoute beaucoup à l'expérience de la musique
qu'il contient. Si l'on retire l'emballage, le CD, un grand pourcentage
de la qualité sonore, les informations supplémentaires contenues dans
le livret, on se retrouve avec une version "endommagée" d'une musique
quelquonque dont la facilité d'accès ne traduit en rien l'effort mis dans
sa création ni sa réelle valeur créative.
Achetez vos albums, non pas pour la légalité de la chose, mais bien
pour l'expérience que cela procure.
La raison pour laquelle certaines personnes jugent la musique trop vite
ou selon des standards trop hauts est qu'ils n'ont aucune idée de la
réelle valeur créative de cette musique puisque tout ce qu'ils en ont entendu
n'était pas tel que l'artiste l'avait créé pour être, c'est-à-dire de meilleure qualité
et accompagné par son support visuel minimal, soit la couverture et le livret.
Certains diront que la qualité sonore n'a aucune importance, mais si l'on respecte
réellement la musique comme un art, on ne devrait pas permettre qu'elle soit
enregistré originalement de mauvaise qualité. Si l'auditeur veut compresser la
musique et l'apprécier de façon plus compacte sans l'expérience complète,
c'est son choix, mais que l'industrie de la musique force les artistes à enregistrer
leurs oeuvres originalement en basse qualité pour les rendres accessibles, c'est insupportable!
C'est comme si l'on prenait une photographie numérique zoomée d'un tableau de Picasso,
qu'on le faisait imprimer avec une imprimante des années 90 et qu'on le suspendait dans
son musée à la place de l'oeuvre originale et qu'on brulait cette dernière.
Ce rant musical se termine ici -----> .