Monothéisme...

Le groupe de post-rock instrumental japonais MONO.
Leur musique me redonne espoir en l'humanité et toutes ces
belles choses que notre monde peut renfermer.

Sentiment de solitude encore temporairement vaincu.
Je pourrais peut-être sortir voir du jazz demain...
ou suis-je effrayé par la ville sous son vrai jour?

Pourquoi suis-je seul?
Pourquoi dois-je attendre après ce seul petit moment
de sociabilité qui ne durera qu'une journée?
Que vais-je faire ensuite?
Que dois-je faire maintenant?
Quel objectif devrais-je viser à atteindre?
Comment arrêter de louer des films?
Que se trouve-t'il après la série Rome?
Tant de questions...

Une chose est sûre, je devrai sortir demain de toute manière.
J'ai bien l'intention d'acheter une nouvelle veste, et malheureusement
pour mon budget extrêmement limité, un album :

Sum

Alors que je m'élances dans une écoute profonde
(peut-être un peu trop) de Catch-33 en cette soirée encore une fois
solitaire, je réalises que mes certitudes ne sont pas fondées.

Je n'ai créé aucun plan de secours, advenant que n'importe lequel
de mes objectifs de vie se voient refusés par cette dernière.

La vie...

Comme j'ai probablement déja un jour mentionné sur ce blog,
je considères la vie comme une personne.
Elle agît differement avec tout le monde. Certaines l'aiment, certains
la quitte, d'autres se sentent inexplicablement interessés,
voir amoureux d'elle.
La vie, étant comme une personne, a une conscience inexplicable.
Elle choisit quel traitement elle réservee envers nous dans sa toute
puissance et son omniscience.
Prenez cela comme ma propre interprètation du système du karma,
mais sans la terminologie et les rituels.

Je croyais qu'elle avait récemment perdue foi en moi et qu'elle
s'amusait à me tourmenter en sachant pertinement que je n'allais
pas cesser de l'aimer pour autant, comme tout être humain amoureux.
Récemment, elle semble m'avoir prise en affection, me permettant de
m'éloigner de Trois-Rivières, de prendre contact avec une personne chère,
me laissant découvrir de plus en plus de facettes de sa personalité qui ne
font qu'augmenter exponentiellement mon amour pour elle.

Cependant, elle demeure une femme ; imprédictible, manipulatrice,
sans aucune compréhension ni de ses émotions, ni des miennes.
Je n'ai pas prévu de plan de secours, advenant qu'elle se retourne
contre moi, qu'elle me trompe sans pitié et qu'elle me replonge dans
les abysses de sa mauvaise volonté.
Dans la situation précaire dans laquelle je me trouves, entouré
d'une solitude absolue, pas autant en sécurité que je le crois,
je serais complètement perdu si elle décidait de ne plus m'avoir
dans ses bonnes grâces.
Après tout, comment fuit-on la vie elle-même?

Ihatetitles.

"In order to exist, desire must have its objects perpetually absent
It's not the 'it' that you want, its the fantasy of 'it'
We are only truly happy when daydreaming about future happiness..."


Montréal, the first con

N'ayant fait que dormir de toute la journée, j'ai cru bon me
diriger vers le centre-ville histoire de "regarder" des CDs.
Loin de moi l'intention d'en acheter... (sarcasme : détecté)

D'abord :

Alors que j'explorais les partitions musicales à la recherche d'un
guide quelquonque sur l'improvisation jazz, comme si je ne possèdais
pas déja assez de livres de méthode, j'ai reçu un texte innatendu.
Inge, une claviériste que j'ai rencontrée sur un groupe facebook, ainsi
qu'un guitariste qu'elle ne connaissait pas non plus, s'étaient entendus
pour louer un studio de pratique près de la station St-Henri.
Çà faisait longtemps qu'on tentait de trouver un endroit pour faire un jam.
Il était déja presque 8h30, ce qui est un peu tard pour se déplacer jusqu'à
l'autre bout de montréal, même en metro.

Ensuite :

J'ai donc repris le metro jusqu'à la maison, pris ma bass et repris le metro
jusqu'à St-Henri, complètement à l'autre bout du trajet.
Nous avons ensuite tenté de faire un jam le plus concrètement possible
en tentant de concilier les connaissances théoriques de Inge, la virtuosité
aveugle de Bassem, le guitariste, ainsi que mon sens du rythme qui
semblait pour la première fois défaillant. Vers 11h30 nous étiens de
retour à la station de metro, mais ils débarquaient tous 2 à la station
Lionel-Groulx alors qu'il me restait plus d'une dizaine d'arrêts avant
d'arriver.

C'est alors que :

Étant un peu lunatique, j'ai rapidement réalisé que les jeunes assis autour
de moi dans le train semblaient se connaître, et, à ma grande peur, me
regarder avec interet.
C'est alors qu'une pensée m'a traversée l'esprit :
Un instrument de musique vaut quand même quelques centaines de $.
Le jeune qui semblait être leur "chef" s'est avancé et a commencé à
me demander sur un ton faussement poli de "jouer de la guitare".
Il a ensuite demandé combien elle valait, et à quelle station je débarquais.
Je ne répondais à aucune de ses questions que par des réponses vagues
et perdues, esperant qu'il y perdrait goût.
"He's pussying!" qu'ils disaient.
Les rires mal-intentionnés de ses amis créaient la trame sonore de ce
qui me semblait comme une situation très stressante.

C'était le maximum de semblant d'ignorance dont je pouvais faire preuve.
À la prochaine station, j'ai simplement changé de train pour l'autre en
avant, une vague de "He's really pussying!" provenant de leur train.
Ils continuaient à me faire des signes frénétiques dans la vitre.

Dénouement :

Craignant qu'ils me suivent, j'ai débarqué à l'autre station après en
faisant semblant de quitter pour la sortie, alors qu'en réalité,
j'ai simplement attendu le prochain metro.
Fort heureusement, ils ne m'ont pas attendu à une autre station après.
Ils auraient pu tout autant m'attendre au relai Berri-UQAM et me suivre
jusqu'à la maison. Ils ont dû réellement croire que je débarquais à cet arrêt.
Mon objectif principal n'était pas de garder ma bass mais bien
de ne pas être suivi.

Conclusion :

Cette sorte d'instinct de groupe qui mène ce genre de gang de rue
m'effraie plus que toute autre chose.
Les limites morales humaines semblent brisées lorsque l'ensemble
du groupe semble le moindrement d'accord sur quelque chose, aussi
immoral soit cette chose.

J'ai donc réalisé ma principale faille :
Je suis réellement seul à Montréal.

Il y a certains endroits où personne ne peut se permettre d'être seul ici.
Je vais devoir garder ces endroits en tête très rapidement si je ne veux
pas finir par me faire voler.
Mon budget actuel ne me permettrait pas de perdre quoique ce soit
qui ait de la valeur, que çà soit ma bass ou simplement
ma carte magnétique pour prendre le metro.
Je ne crains cependant pas forcément pour ma vie, quoique le fait
d'être plus en forme (voir : gym) me donnerait certainement une
meilleure résistance si le cas extrême venait qu'à arriver.
Ma personnalité conciliante m'amènerait probablement plus à perdre
des choses de valeur qu'à me faire battre, mais on ne peut prédire
ce qu'un groupe de jeunes wannabe-gangsters attardés peut faire.

Je vais devoir observer une étiquette de metro à présent.
Autant que possible, j'essayerai de choisir prudemment quel train de
metro prendre en fonction des personnes qui s'y trouvent.
Deuxièmement, je ne transporterai ma bass qu'en cas de nécéssité.
Troisièmement, je laisserai toutes mes cartes importantes à la maison,
voir même mon porte-feuille.

Montréal n'est pas forcément dangereux pour autant, je ne voudrais pas
effrayer encore plus ceux qui liront ceci et croieront surement que leurs
préjugés sur la sécurité Montréalaise sont fondés.
Pour être réellement en danger, il faut le chercher.On peut cependant se
trouver dans une situation déplaisante si l'on transporte quelque chose
qui semble de valeur.
Habituellement, quelqu'un qui transporte un instrument de musique est
accompagné du reste de son band, mais je n'en ai point.
Devrais-je avoir des amis?
Où trouve-t'on cela?
J'attendrai patiemment le Cégep pour avoir une vie sociale.


L'endroit où j'habites est, cependant, très sécuritaire.
Je m'y sens déja comme à la maison, il y fait chaud, je suis derrière
deux portes très solides et barrées, à un troisième étage, avec un
colocataire aussi ex-trifluvien un peu geek mais très sympathique.
Tant qu'il restera ici, et tant que je pourrai payer cet endroit,
et que personne de mal-intentionné ne m'y suivera, j'aurai
un repère sécuritaire dans Montréal.
Il me suffit de combattre cet instinct d'exploration et de marche dont
je faisais preuve à Trois-Rivières.
Le metro durant la journée, lui, est beaucoup trop rempli et confus pour
permettre de telles manigances.
Je devrai restraindre mes sorties de nuit.

Peut-être une nouvelle veste moins visible serait de mise...
Celle-ci est toute déchirée de toute manière.

Après-demain sera ma 2e journée de travail, cette fois-ci avec, selon
les dires, une vieille dame qui ne travaille pas beaucoup.
J'espères sincèrement qu'elle n'augmentera pas ma charge de travail de
beaucoup.

Ceci était le premier post semi-négatif sur Montréal.
C'était à prévoir, aucun endroit n'est parfait.
Je ne reculerai cependant devant aucun risque pour vivre avec les
possibilités de la ville.
Ces situations pourraient tout autant m'apprendre la valeur de la vie
par rapport aux possessions matérielles...
L'état de choc créé par le danger est cependant mauvais pour la
pensée. J'ai dû lutter contre cet état d'esprit de manière à écrire ce
post. Espèrons que cela n'arrivera pas trop souvent.
Je ne voudrais pas voir mes pensées distraites des possibilités de
la ville pour si peu.


OMG WALL OF TEXT.
Roman écrit et publié par Jonathan Nadeau Fontaine©

Montréal, week 1?

J'ai retournées ces pensées encore et encore dans ma tête
durant l'entièrité de la semaine...
J'étais vraiment destiné à habiter dans cet endroit. Il renferme
tout ce que j'ai toujours voulu. Ce qui m'a poussé hors de Trois-Rivières,
soit ce constant sentiment de solitude, n'est pas présent ici, même lorsque
je suis seul.

Même lorsque mon coloc est présent, je peux écouter la musique au volume
que je veux, albums après albums, sans interruption.
Je pourrais, soudainement, me lever et prendre le métro pour aller au centre-ville
où je tomberais surement sur un spectacle de jazz extrêmement créatif.
Je pourrais me lever et aller louer un film quelquonque, culte ou navet, revenir ici
et le regarder.
Je pourrais choisir de m'habiller chic, ou complètement blâsé, le tout pour le même
coût. J'ai la possibilité de pratiquer la bass comme bon me semble sans avoir de
commentaires de qui que ce soit, avec la motivation de voir du jazz live régulièrement,
en ayant comme aspiration d'un jour en faire partie.
Je pourrais me joindre à des musiciens au même niveau que moi et échanger
notre vision musicale pour former un groupe comme j'ai toujours rêvé.
Que demander de plus?

Je devrais peut-être me nourrir comme un être humain normal.
La prochaine étape serait d'adopter un rythme de sommeil constant.
La dernière étape ; un abonnement au gym 24h qui se trouve à quelques
coins de rues.

Personne dans cet endroit ne me connaît, mais personne dans cet endroit ne se
connaît lui-même dans un sens. La vie urbaine crée un constant mystère dans l'être
par ses possibilités infinies, comme un canevas ultime pour la formation de l'esprit.

Cryogenian

Arrivant relativement tôt en cette soirée semi-chargée, j'ai cru bon
ENFIN faire une écoute complète du début à la fin de Precambrian
de The Ocean Collective.

J'en ressors bouleversé, autant émotionnellement que musicalement.


Ma fandom infinie pour The Ocean commence ici ----> /


Montréal, Day 4 [ Part III ]

2 heures après l'entrevue, lors d'un moment de procrastination
de recherche d'emploi, je reçois un magnifique téléphone :

Je commences demain.
Les dieux du post-rock m'ont bénis.
Je vais devoir prendre une noire au jazz ce soir pour célébrer.

Oh joie! Oh bonheur!

Montréal, Day 4 [ Part II ]

À peine sorti de chez moi, j'ai appliqué pour un emploi de 20 heures par
semaine à la pharmacie qui est littéralement en face de chez moi.
L'employeur avait l'air très interessé, et l'emploi a l'air très interessant.
Il s'agit d'un horaire pour étudiant, 2 soirs par semaine et une fin de semaine sur deux.
Il a aussi mentionné vouloir payer en haut du salaire minimum, et qu'il allait
très probablement me rappeller.
Espèrons que ses prochaines entrevues dans la semaine seront moins fructueuses
et qu'il me rappellera joyeusement. Ce serait merveilleux d'avoir un horaire
d'étudiant de déja sécurisé en vue du Cégep qui approche. Si je tiens absolument à
avoir plus d'heures pour cette session, je n'aurais qu'à chercher un sideline.
(à mon propre rythme, puisque ce dernier ne serait pas nécéssaire...)

Après cette entrevue fructueuse, j'ai décidé de changer mon plan de recherche d'emploi
pour une méthode plus focalisée :
Chercher les endroits qui recherchent actuellement des employés.

Comme chaque chose que je prends pour acquis, je n'aurai probablement pas l'emploi
en question alors je vais donc en chercher un autre.
J'ai quand même la satisfaction temporaire d'avoir "interessé" un employeur.
Vive Montréal!

Montréal, Day 4

J'ai réussi à mettre la main sur ce qui m'empêche réellement de sortir : le froid.
Chaque matin, mon lit me garde, non pas par fatigue ou confort
mais parce que le reste de l'appartement est froid.
Aujourd'hui est le grand jour! Je vais procéder à appliquer
pour de nombreux emplois tout l'après-midi jusqu'à
ce que mort s'ensuive.
C'est la punition pour avoir "évité" ces deux derniers jours
alors que mon objectif était clair.

Je devrais aussi me restraindre en spectacles pour l'instant. Même quand
ils sont gratuits, je m'y dois toujours de consommer soit un café,
soit une bière de dégustation. Ce n'est pas très recommandé pour mon
porte-feuille, tout comme ces belles cordes de bass que j'ai achetées hier
avec l'argent de ma prochaine épicerie...
À partir d'aujourd'hui, je commences à budgetter l'argent qu'il me reste.

Aussi,
Hier soir, j'ai fait mon inscription à la session d'automne prochain
au Cégep du Vieux Montréal. Mon amour pour la ville et sa variété
de gens et d'activités m'a influencé à m'inscrire en Sciences Humaines
plutôt qu'en Art & Lettres­.
Voilà! Avenir : décidé.

Faits divers :
- La sècheuse de la buanderie du coin est incompétente.
- L'album Building An Empire de Demians est absolument incroyable (redécouverte). *

- La série Rome est captivante.
- J'ai faim.
- Je suis pourri en relations amoureuses, voir en relations sociales en général.
- J'ai froid....
- Dans le metro, il fait très très très très très chaud.
- J'ai vraiment hâte d'explorer plus la ville en été, ou du moins quand il ne fera plus froid.

Montréal, Day 3

Je me lève ce matin (à quelques minutes d'être l'après-midi)
avec la grande détermination d'enfin aller appliquer pour des emplois.
Je réalises alors que je n'avais pas d'encre dans mon imprimante hier,
et que je n'en avais pas acheté.
J'ai donc passé l'après-midi en métro à la recherche d'un magasin
vendant des cartouches d'encre.
Il est 5h PM et je viens d'imprimer mes tout premiers CVs
depuis mon arrivée.
FFFFFFFFFFFFFUUUUUUUUUUU!!!!

J'ai aussi cru bon acheter des cordes flatwound de bass, car celles
qui sont installées dessus présentement ne sont même pas de la bonne
grosseur.
C'était un pré-requis pour un jour jouer avec quelqu'un à Montréal.

J'en suis maintenant à hésiter entre aller ou ne pas aller dans un resto
chic à une autre "jam session", celle-ci supposément encore plus haut
niveau.
Devrais-je plutôt dormir, en prévision de ma première vrai razia de
CVs demain?

Montréal, Day 2 [ Part II ]

Il est presque une heure du matin, je suis en période
de recherche d'emploi active mais viens de mettre en marche
une cafétière chargée de 6 tasses.
Je ne dois pas dormir.

Mise en situation :
Dans mon êrance de la journée, comme dans la tradition de chacune des
*cough* nombreuses *cough* fois que j'ai visité Montréal, non pas en
résident mais bien en touriste, je me suis perdu.
Dans ce moment de confusion habituel, je suis tombé sur un magasin de
livres et de CDs et n'ai pas pu résister à la tentation d'en acheter
quelques uns.
J'ai, par la suite retrouvé mon chemin vers le complexe des Ailes ainsi
que le complexe Eaton.
J'ai eu une attaque de surprise lorsque, en sortant, j'ai retrouvé cet endroit
que j'avais trouvé complètement par hasard lors de ma dernière visite.
Il s'agît d'un relativement grand café sous-terrain en plein Ste-Catherine,
à un coin de rue de l'université McGill. Je m'étais alors souvenu avoir
vu, la dernière fois, une affiche indiquand "Jazz les lundis, jam session ouverte".
Et comme de fait, nous étions lundi.
J'ai donc cru bon garder l'emplacement en tête, et me présenter, une bière
noire en fût très "flat" à la main, m'attendant à du jazz traînant, étant donné
que c'étaient des étudiants.

Mon coeur s'est arrêté.
Ô dieu de la musique! Dis-moi, qu'est-ce que la pratique!
N'ais-je jamais pratiqué?? Ne me suis-je jamais amélioré???

Le département de musique de McGill est psychotique.
Je me suis rendu à la maison (sain et sauf, ouf...) avec comme
seul objectif dans la tête :
Marcher.
Marcher.
Marcher.
























 (c'était une référence à la walking bass, pour ces incultes qui osent
lire mes articles mais n'ont jamais eu la moindre idée des concepts du jazz.)

Montréal, Day 2

Ce matin, mon lit m'a conservé dans un état cryogénique avancé,
ce qui m'a empêché de me lever très tôt et de pouvoir ainsi être en
forme pour ma première recherche d'emploi en tant que Montréalais.
Je suis présentement semi-comateux et dans l'obligation d'appliquer
pour en moyenne 10 emplois par jour pendant la semaine.
"en moyenne" signifie que je me suis résolu à compenser les autres
pour ma paresse précédente.
Cela veut obligatoirement dire que si je n'appliques pas pour des
emplois ajourd'hui, je devrais séparer ce nombre durant le reste de
la semaine, rendant chaque autre voyage plus épuisant.
Le problème se résume donc à ceci :
Aujourd'hui, il fait froid.
J'éprouve une aversion extrême à l'idée de sortir de cet endroit
puisque l'extérieur est froid, malgré ce que les manteaux des
sans-abris l'autre bord de la rue me témoignent.
Un sans-abri est en quelque sorte une borne météorologique.
Je vais probablement mieux aller et pouvoir aller chercher un
emploi après 2 ou 3 cafés, mais les commerces fermeront si j'attends
trop longtemps.

EDIT: Il pleut des clous.

Montréal

La ville semble créer chez ses habitants (normaux) un sentiment
d'insécurité constant, voir même de peur.
Je suis enfermé dans ma chambre tremblant de peur à
l'idée de sortir et d'aller affirmer mes idées.
Les possibilités sont trop immenses, trop variées,
j'ai ici quelque chose à découvrir, à apprendre.
Cette ville est un éternel inconnu pour ses habitants,
à partir du moment où j'y habites, je n'en connaîtrai jamais
chaque recoin.
C'est cette curiosité qui m'anime à l'explorer, à la fouiller.
Je dois combattre cette peur de sortir en tout premier lieu.

Allemand 101

Je me rendis joyeusement chez Yan ce matin pour
lui faire un échange très équitable, et en résultat cette scène :

*sonne à la porte*
- Yan : Oh hallo!
- Moi : Hallo!
- Yan : Guten ... euh... euhh...
- Moi : Guten ab... euh...
- Yan : Guten... euh c'est quoi déja...?
- Moi : Fuck!

Fail de cours d'allemand 1.

Some posts à propos de Montréal coming soon.

Un vrai titre.

//
And the rain will wash us to the bone...
Leaving thousands in its trail
Cleansing all the flesh wounds
Of our time, of every crime
Of every pound of dust and grime

... In two seconds I will hit the ground
A moment stretched out over years
And my eyes will flicker and then something has changed...
//

  

Enter Rain - Pain Of Salvation

Reconciliation

Up to my knees in filth and mud
How it hurts to become clean
I was always on my mind
But never on my side... 



Reconciliation - Pain Of Salvation

Weaving Spiders Come Not Here

Une fascination pour :
- l'espace
- les concepts
- la géographie
- le son (musique ou non)
- l'esthétique
- l'art (séparément de l'esthétique)
- les médias
- les liens sociaux
- l'apocalypse
- l'improvisation et la composition (musique)
- les cultures, les civilisations
- le dévelopement psychologique
- les goûts (principalement acquis)

Et j'ai commencé à prendre en note des titres pour des futures
compositions post-rock, en pensant que le titre lui-même m'inspirera
surement à une mélodie, qui elle mènera à du post-rock magistral
(ou, comme à l'habitude, un flop MONOmental).
Ces titres sont habituellement très personnels, comme par exemple
le très significatif "Years Ago, When All was Perfect".

Bien sûr, je ne pourrai pas commencer à composer du post-rock
sans avoir retrouvée la fameuse pédale d'effets de mon père, qui
est portée disparue depuis plusieurs siècles.
Le post-rock est probablement le seul genre musical auquel je pardonnes
de ne pouvoir être composé qu'à partir de la guitare ou du piano.
Précision suppositionnelle : Le post-métal, lui, peut être composé à
partir de n'importe quel instrument, à l'instar du post-rock, qui lui est
centré sur sa mélodie plutôt que sa l'assemblement de sa composition.


Mais qu'est-ce que cette urgence de trop philosopher ces jours-ci?
Peut-être est-ce un refoulement dû à trop longtemps sur l'autopilote.
Ce temps sur l'autopilote m'a pourtant temporairement guérit...
Peut-être est-ce le stress du changement de vie soudain pour la
deuxième fois.
La première fois avait été assez brutale par contre,
alors que celle-ci semble simple, quoique solitaire dans
un sens, mais beaucoup moins dans un autre...
La transition semble se faire beaucoup trop facilement en réalité.
Cette idée me fait peur.
Quelque chose pourrait tourner mal, un regret pourrait soudainement
apparaître de nul part et me hanter lors de ce déménagement tout comme
un regret m'avait violemment frappé quelques mois auparavant alors que
je me massacrais intérieurement à tenter de l'oublier, à essayer de changer
désespérément. C'est selon cette façade pathétique que tout ceux qui
composent ma vie sociale scolaire m'ont rencontré et appréhendé, c'est
probablement pourquoi ils ne m'expriment aucun respect.
Le choix de rester ici demeure sur ses épaules et non les miennes.


J'aurais ma part de choses à dire, de souvenirs à tenter de laisser,
mais si peu de temps demeure avant le départ, le renouveau.
Il n'y a qu'une chose que je tiendrais à expliquer, que je regrettes.
Son explication requièrerait, cependant, de créer encore plus de regret.

La vie est très complexe quand on tente de la comprendre.
Il y a, cependant, certaines situations dans lesquelles on ne peut
simplement pas fonctionner sur l'auto-pilote.

Je me suis amusé follement à truffer ce post de liens de mise
en contexte tous plus importants et significatifs les uns que les
autres.

The Railroad Track

Comme à l'habitude, je franchis sans le vouloir le
seuil de tolérance des autres face à mes gouts.

///Avertissement! Ce post renferme de la philosophie sur les concepts///
///de l'internet! Âmes sociales s'abstenir de lire et commenter.///

On me reproche de trop penser, mais qu'en est-il du contraire?
Quel est le juste milieu?
Cet intérêt, cette curiosité qui m'anime ne date pas d'hier.
J'ai grandi avec le concept des MMORPGs avant toute forme
de vie sociale, c'est donc normal que ma perception de l'internet
soit un peu complexe. Çà peut s'expliquer par un besoin que
mon subconscient a dû créer de savoir différencier la réalité du
virtuel par la raison, l'analyse. En cherchant à trop comprendre
l'univers de SL, par exemple, j'arrivais à m'en détacher
émotionnellement et à moins centrer ma vie dessus.
Ce serait la même chose pour Facebook et ses innombrables
manières de s'introduire dans nos vies et de tenter de devenir
nécéssaire.
L'être human a un besoin d'affirmation, et Facebook est le seul
endroit où l'on peut affirmer ce que l'on est à autant de personnes
que l'on connaît dans notre vie quotidienne.
C'est ce besoin d'affirmation qui nous y rend dépendant.
Sans Facebook, on ne ressent pas le même degré d'affirmation
de soi, et donc, çà doit créer un vide (supposition).
Il y aussi le besoin d'être constamment en contact avec notre
entourage, d'y avoir accès. En partant pour Montréal, par exemple,
je ne pourrais même pas imaginer me départir de Facebook.
Les personnes à qui je parles principalement, quoique partiellement,
ne figurent pas dans ma liste de contacts MSN. Le site contient aussi
des contacts que je n'ai pas revus depuis le primaire et dont la vie
m'interesse.
Je ne suis pas de ces égocentriques qui n'ont rien
à chier de ce qui arrive dans la vie des autres au point de vouloir un
bouton "je m'en fous" pour les status Facebook mais qui, comme par hasard,
s'adonnent à rejoindre des groupes inutiles sur chaque petite chose anodine
qu'ils voient, ce qui est la même chose qu'un status, mais indirectement, et
qui ne requiert pas de "composer" une phrase mais juste d'emprunter
la phrase habituellement humoristique de quelqu'un d'autre.
Ces groupes servent simplement à ne pas avoir à assumer l'arrogance de
poster un status facebook et à ne pas avoir à faire l'effort de penser à
quelque chose à dire dans notre status.
C'est en fait un emprunt de status, dans un sens.
À remarquer que ce post contient de la philosophie sur l'internet et ses
concepts, ce qui ennuie certaines personnes.
Ce blog est personnel et ce post ne requiert que la lecture
des personnes qui ont réellement un intérêt à comprendre mon point
de vue ou exprimer le leur d'une façon autre que "Je m'en fous".
 Si réellement quiquonque s'en "fout", il n'a qu'à pas le lire.

J'ai abstenues de nombreux sarcasmes et de nombreuses remarques
ironiques directes ou indirectes lors de ce post pour conserver cette écriture
décente, mais mes arguments pourraient s'enflammer si je me retrouves encore
exposé au "je m'en fous" tant damné par ma philosophie de vie.

J'applique aussi cette philosophie à divers autres champs d'intérêt tels que les
animes ou la musique.
Dans les animes, par exemple, je vais analyser et appréhender chaque cliché
très souvent repris, et, jusqu'à un certain degré, m'y intéresser.
J'irai jusqu'à regarder certains animes en étant conscient de l'absence d'originalité,
de la présence de tout les pires clichés (les animes sont réputés pour leurs J-clichés)
et à apprécier la présence de ces dits clichés.
Il n'y a aucune forme de pression à les apprécier, j'en apprécie juste le concept, et
donc, la présence. Je me questionnes sur leur raison d'être, sur la façon dont
certains directeurs vont éviter certain clichés mais en rendre d'autres beaucoup
trop évidents, etc.
Le fait de me poser ce genre de questions ne me rend pas étrange, juste curieux,
passionné et ayant disposé de beaucoup trop de temps libre.

Si tout ce que vous pouvez répondre à un tel post est une remarque ironique ne faisant
preuve d'aucune attention lors de la lecture, veuillez simplement ne pas la faire.
Votre opinion m'est brutalement difficile à digèrer puisque l'on parle ici de
quelqu'un se permettant égoïstement de critiquer la philosophie de vie au complet
d'une personne. Cela n'affecterait pas une personne qui n'y porte aucune pensée
et qui n'a aucun intérêt en sa sur-analyse, mais çà n'est pas le cas ici.

C'est la première fois que l'on me reprochait de m'interesser
aux phénomènes sociaux sur internet.
(probablement parce que c'était un intérêt que je n'avais
jamais partagé à personne avant)
Sujet clos et maintenant tabou dans toute future conversation hors-Montréal.


OMG Wall of text again!

Sur une toute autre note, l'album Songs Of Remorse
de Stroszek est absolument merveilleux, il s'agît de folk sombre
et mélancolique. Rien de plus à dire, comme chaque autre album.


In Another Life, When We Are Cats

Je me soumets depuis des années sans m'en rendre compte
à la philosophie suivante :

Tout goût peut être acquérit, mais avec une facilité variable.


Le principe de "gout acquis" part principalement des formes
de nourriture amer, comme le café, la bière ou le chocolat,
dont le goût ne vient pas au premier abord mais avec l'habitude.
Je l'applique, cependant, à beaucoup d'autres formes culturelles
telles que la musique, le cinéma et les jeux vidéo.
Selon cette philosophie, il y aurait différents degrés d'accessibilité
aux choses, et l'on pourrait augmenter ou diminuer ce degré par
l'usage de formules, parfois très vagues, mais certaines, bien précises.
On pourrait comparer cela à mettre du sucre dans le café pour
qu'il goûte moins amer, tout comme on peut insèrer une structure
"pop" dans la musique pour la rendre plus accessible.
Il y aurait, cependant, certaines personnes qui, par habitude personnelle,
se seraient conditionnées semi-volontairement
à apprécier seulement des degrés plus bas d'accessibilité.
On peut comparer ce fait à quelqu'un qui, à force de goûter son
chocolat de plus en plus noir, trouve que du chocolat pur à 75%
goûte trop sucré.
Çà ne l'empêchera pas de "manger" du chocolat dans le sens plus
commun, mais il ne va pas le "savourer" autant. Nuance.

Les exceptions à cette "règle" sont nombreuses et difficiles
à définir, c'est pourquoi je me fais souvent critiquer pour
cette philosophie.

Je la maintiens tout de même.
Il me serait très facile de me lier d'amitié avec quiquonque
se soumet aussi à cette philosophie, si une telle personne
existe aussi quelque part.

Il y a une part de conscience dans chacun de ces domaines
qui doit (ou ne doit pas) être acquise pour appliquer ma philosophie
dans le domaine.
Par exemple, quelqu'un qui sait lire de la musique et comprend sa
structure, sa forme, n'écouteras radicalement pas la même musique
que quelqu'un qui n'y a pas de connaissance.
Pour préciser je pourrais affirmer, par exemple, qu'un batteur
d'expérience n'ira pas écouter du punk, pour la simple raison que
le rythme y est à son plus simple et sans subtilité et vise principalement
un public qui ne recherche pas cette subtilité.
L'exception dans cet exemple arrive lorsque le batteur prône la
simplicité plutôt que la subtilité, malgré son expérience et sa connaissance.
Je m'écartes cependant du sujet avec cet exemple.

Le fait reste que quelqu'un ayant une certaine conscience rythmique va
être impressionné par, disons, le progressif plus subtil comme Pain Of Salvation,
alors que quelqu'un n'ayant pas un conscience rythmique aussi poussée pourrait
tout de même être impressionné par Meshuggah, puisque la subtilité rythmique
y est beaucoup plus évidente. Les deux ont pourtant les mêmes éléments de
complexité. Dans un tout autre sens se trouve la personne qui n'a écouté que
du punk toute sa vie et n'a absolument aucune conception de rythme, et pour
qui Meshuggah est rythmiquement répètitif.
La conscience musicale vient jouer un rôle important, dans ce cas, de l'appréciation
de Meshuggah. Un autre degré plus loin est cependant requis pour remarquer la
subtilité rythmique de Pain Of Salvation.
Mélodiquement parlant, quelqu'un dont les influences sont plus dans le métal
mélodique serait plus porté vers Pain Of Salvation, puisque la mélodie y est
beaucoup plus évidente que Meshuggah.
Un bassiste ayant de l'expérience avec une bass 5-cordes et étant influencé
par le prog, à ce moment, privilégierait Meshuggah à Pain Of Salvation, puisque
les mélodies contenues dans du meshuggah sont habituellement extrêmement
basses et distortionnées, donc indiscernables pour quelqu'un qui n'a pas l'oreille
musicale. Quelqu'un ayant des notions musicales plus avancées remarquerait de
la subtilité dans les accords et les mélodies utilisés dans du Pain Of Salvation,
et admirerait aussi l'aspect mélodique extrêmement poussé de Meshuggah.

Conclusion : La variation des niveaux d'accessibilité dépend des connaissances
des personnes sur le sujet. (L'habitude pouvant ici compter pour une forme
de connaissance)


Dérivation : Si l'habitude est une forme de connaissance, peut-on en conclure que
l'on rafermit nos connaissances dans un domaine en s'y exposant?
Quelqu'un se sur-exposant au post-rock et en faisant son genre de musique préféré
dévelope-t'il des connaissances musicales générales ou simplement dans le post-rock?
Est-ce que cela dépend du genre musical?

Il y a aussi l'interminable débat du jazz, qui est, selon ce que j'en ai conclus,
un style de musique qui demande obligatoirement une compréhension pour être
apprécié. Il n'est pas question d'effets ou d'expérimentation dans le jazz mais
bien de mélodie et de rythme, tout comme dans le classique. Il s'agit beaucoup plus
d'une "forme" de musique que d'un genre.
Il contient beaucoup trop de sous-genres et d'influences pour être classé par une
simple sonorité comme le rock, le pop ou le métal.
Ce que la majorité considèrent comme comme du jazz est en faite un vieux
sous-genre de jazz appellé le "swing" qui varie extrêmement en technicalité,
en manière de composer et instrumentation, mais qui, généralement, garde la
sonorité de l'époque, puisque les instruments utilisés n'y étaient pas modernes et
accessibles à notre génération (Saxophone vs. guitare électrique avec distortion?).
Ma philosophie exclut toute habitude "générationnelle" (nouveau mot?) comme
cette obligation dans le rock et le métal à contenir de la guitare électrique.
Elle encourage l'écoute de la musique peu importe la sonorité et l'émotion amenée.
(à ne pas confondre avec la qualité sonore, qui est aussi un goût acquis)

On trouve aussi dans le jazz une "sensibilité" totalement différente du classique
qui est beaucoup plus dure à absorber dans cette société qui demande des émotions
beaucoup plus définies de la part des musiciens.
Quelqu'un ne pourrait pas réellement écouter attentivement de l'instrumentation
"swing", disons, sans savoir les concepts de base, comme le fait que les solos y sont
improvisés et représentent un très grand pourcentage de la musique, ou d'autres
conceptions un peu plus poussés, comme la "walking" bass ou le fait que le
swing soit joué en triolets, et que chaque temps dans celui-ci doit être joué et
entendu comme un triolet. Ces concepts changement complètement d'un genre
de jazz à un autre, ce qui en fait une "forme" de musique beaucoup plus qu'une
simple sonorité que l'on considère comme un "genre" à cette époque.

Cette notion change autant la façon de l'écouter que de la jouer.
Le jazz peut être apprécié par un non-musicien, mais pas "perçu" autant
que la musique moderne. En jouer, ou du moins, en écouter selon un point
de vue de musicien change totalement la perception qu'on en a.

Je me suis écarté à nouveau du sujet.

Je peux déja préssentir les commentaires à ce post, et l'incompréhension
totale dont ils feront preuve, ou simplement l'absence de commentaires
puisque très peu de personnes semblent me parler sur internet ces jours-ci.
Tant pis, je pars très bientôt de toute façon.


Atlas Air








Je me suis adonné ces derniers jours à un peu d'expression du contenu
de mon esprit, de mon âme.
J'en suis venu à la conclusion que je devrais remonter à la source de ce
qui inspire, de ce qui amène la création, et çà ma amené à réaliser que
ce que l'on croit créé, dans cette société encourageant le plagiat mineur,
est très souvent relativement copié.
Non pas qu'une copie ne puisse reflèter correctement la beauté de
l'originale, mais l'oeuvre originale est, selon moi, beaucoup plus pure.
Je parles ici d'un concept extrêmement vague et mince du plagiat, et non
de copie directe. La copie directe est une forme par défaut abjecte et
immonde. J'en ai été témoin à de nombreuses reprises au département
d'art des Estacades lorsque des élèves sans aucune honte voyaient leurs
"oeuvres" exposées à l'entrée de l''académie alors qu'ils avaient simplement
calqués un quelquonque dessin trouvé sur DeviantArt, ne donnant aucun crédit
à l'artiste qui l'avait sorti de son âme en tout premier lieu.

Ce n'est cependant pas l'oeuvre elle-même qui m'interesse mais plus
son auteur. Mon besoin social en tant qu'être humain solitaire serait de
rechercher ces personnes qui, de leur âme, arrivent à extraire ce qui,
par la suite, inspire le reste.
Pour trouver ces personnes, j'ai décidé de m'imprègner à nouveau de leur
état d'esprit, et donc, de créer à partir de rien.
Ces deux dessins ont été réalisés sans aucun modèle seulement à partir
de coups de crayon selon l'inspiration du moment.

Prendre en note que le "crayon" est en fait une tablette graphique
branchée sur photoshop que je n'avais jamais dessinée avec auparavant,
à quelques exceptions près.
Je ne les considèrent aucunement esthétiques, mais ils proviennent de mon
subconscient, de cette "bulle" créative. Toute la beauté est dans ce concept même.
Remarquez la considérable absence de trop de détails, voir même, la fainéantise
de ne pas avoir terminé le premier.
(Çà devait avoir quelque chose à voir avec le fait que les détails dans les cheveux m'ont pris 
environ 2 heures de perfectionnisme que je ne voulais en aucun cas répèter.)

Ce que je viens de décrire s'applique tout autant à la musique, ou du moins
ce que j'aimerais arriver à appliquer dans la musique autant que dans les
arts visuels. Encore une chose sur laquelle j'ai un jour mis des efforts et qui,
maintenant, ne fait que me restraindre en créativité musicale.

Pardonnez le vocabulaire très imagé de ce post, je suis présentement en état
second de 8h du matin après une nuit blanche.

Solar

Pour de multiples raisons que je ne peux définir, cet article est forcé.
J'aurais des millions de choses à dire, de screenshots à montrer (quoique...),
de théories à tenter d'expliquer, de concepts à tenter de discuter, d'albums à
vénérer, mais au lieu de tout çà, je me contente d'une liste de "faits marquants".
Ce n'est pas que les mots me manquent, au contraire, ils sont trop nombreux,
parfois trop vagues pour être écrits en assez peu de texte pour conserver
l'attention d'une personne.
Je n'irais pas jusqu'à dire qu'on pourrait en écrire un livre non plus, puisque ces
pensées n'auraient pas assez de structure.
Sans ordre précis ;

Cette dernière session, j'ai ...

... Joué du jazz, improvisé un solo, joué en combo sur une scène dans un pub d'étudiants.
... Revécu quelque chose que je ne voulais pas.
... Quitté mon travail, parce qu'il était ingrat.
... Fait plus de recherche d'emploi que je n'avais jamais fait auparavant.
... Fait de la recherche d'emploi à Montréal, dans le but d'y déménager.
... Manqué de voir Russian Circles live.
... Reçu une paye sans être employé. (oui, oui)
... Découvert beaucoup de musique. (duh)
... Appris les multiples vérités sur le programme de musique au CÉGEP.
... Goûté plein de bière noire, de saucisses maison et de fromage daté.
... Appris comment improviser un accompagnement de bass sur à-peu-près n'importe quelle musique moderne.
... Marché des kilomètres, et pendant des heures.
... Tué au moins 3 paires d'écouteurs.
... Coulé un cours d'anglais avec 7% de moyenne (...)
... Acheté un nombre très important d'albums au détriment de ma santé. (voir : manger)
... Découvert les joies du HD.
... Ressorti ma tablette graphique et redessiné dessus après au moins 1 an.
... Été tatoué à nouveau, mais pas autant que ne le voulais.
... Compris que ma place est à Montréal.
... Enfin eu un besoin de me "placer" dans un programme d'études définitif.
... Tué toute forme de vie sociale que j'avais par un reste de mes erreurs
passées ainsi qu'une incapacité totale à sacrifier mes valeurs pour le bonheur d'autrui.

L'homme qui pense par lui-même, qui vit et respire à sa manière, qui apprend la vie
par ses propres moyens, par ses instincts, avec sa propre conception de la vie comme
seul modèle de base, cet homme est seul.

Ce post était en fait un attentat à me convaincre que je n'avais pas gaspillé 6 mois
de ma vie, malgré le fait qu'il contienne aussi des choses négatives.
Le négatif est en fait constructif, avec exceptions.


Sur une toute autre note, j'ai découvert un album de jazz absolument merveilleux,
il s'agit d'une "jam session" enregistrée par Charlie Parker avec d'autres très
importants musiciens comme Oscar Peterson au piano et Ray Brown à la contrebasse, qui
est un de mes héros dans cette autre dimension musicale qu'est le jazz.
Les solos y sont extrêmement créatifs.







Ce post avait aussi comme but (très) secondaire
de tester le nouveau système d'édition de Blogger­.

Blindsided

Euh...
En jouant à Fallout 3 (oui, à nouveau), je crois bien avoir pris le screenshot le plus
impressionant n'ayant jamais été affiché sur cet écran d'ordinateur.

La résolution est 1980 par 1800.
C'est immense.




Pray for Rain

Je traverses présentement une nouvelle phase de Massive Attack
causée par la très proche sortie de leur nouvel album :
Heligoland




Je me satisfais (non-amplement) pour l'instant avec le dernier
EP, Splitting The Atom, sorti il y a quelques mois.

Everybody Here is a Cloud

À la suggestion de mon père, j'ai utilisé sa clée USB pour
transfèrer de la musique de mon ancien PC à celui-ci.
On parle ici d'un décallage musical de presque deux ans.
À ma grande surprise, j'ai retrouvé une grande quantité
d'albums que je croyais disparus, ou dont j'avais complètement
oublié l'existence.

C'est le cas, par exemple, de l'album Feel Good Ghosts de Cloud Cult.
Il s'agit d'un groupe indie expérimental vraiment unique mélangeant
un style électronique et classique.
On y retrouve des effets étranges mais aussi beaucoup de violon, de
violoncelle et de piano, le tout mélangé avec cohérence.
L'atmosphère indescriptible de l'album me rappelle le semi-dramatisme
de The Dark Third, avec une touche de l'absurdité du dernier
album de Portugal. The Man et un peu de Mew.
On y retrouve des harmonies vocales et une grande variété
d'instruments, en plus de sons électroniques programmés.
Cet album date en fait de 2008.
J'avais dû tomber dessu au hasard dans une recherche d'albums
sur un blog et n'y avait pas retouché.
Oh! Était-ce de l'orgue? Avec de la guitare acoustique?
Attention, cet album est assez optimiste, penchant même sur le folk.



J'ai aussi retrouvé l'album Signal to Noise de White Willow, qui
est un groupe de prog moderne "underground" que j'avais découvert
presque en même temps que Pure Reason Revolution mais ne l'avait
écouté activement que plusieurs mois après.
J'ai souvenir d'avoir écouté cet album plus d'une trentaine de fois.
Il contient tout les éléments du prog moderne ainsi qu'une touche
"menaçante" et "mystérieuse" lui donnant un son unique, tout comme
The Dark Third. On a ici une voix féminine agréable et accessible,
sans pour autant être commerciale.
Leur musique est cependant introuvable.
J'ai eu la chance de voir une copie physique de Signal to Noise
à une convention de progressif, mais après hésitation, j'avais opté
pour Building An Empire de Demians, perdant ainsi ma seule chance
à vie de posséder cet album, car le groupe n'existe plus.
C'est aussi leur album le plus facile à trouver sur internet.
Avec d'incessants efforts, j'avais aussi réussi à télécharger Storm Season
qui n'arrive même pas près de la cheville de Signal to Noise.
Recommandé à tout les fans de... musique.




J'ai aussi retrouvé de petits trésors comme Awakening de The Reasoning, du
prog-rock mélodique un peu psychédélique et aussi très accessible,
un album d'arrangements de la trame sonore du jeu Sonic & Knuckles avec
lequel j'avais grandi, mais cette fois, joué avec de vrais instruments.
On parle ici d'une version funk-metal avec de la slap-bass de la trame du niveau
Flying Battery Zone, et beaucoup d'autres étrangetés du genre.
C'est magique.


La seule raison qui fait que je suis encore debout et qu'il est 4h37 AM, c'est
que le disque dur de mon ancien PC contenait aussi le DVD live intégral de l'album
Be de Pain of Salvation, puisque j'avais campé ce dernier lorsque mon portable
s'était fait volé quelques mois plus tôt.
Comme chaque fois que je m'expose à du Pain of Salvation, je n'ai simplement pas
pu m'empêcher de le regarder au complet, malgré le fait que j'allais me coucher à
l'instant même.
Pain of Salvation rend à la fois dérangé et pathétique.

To The End

Ceci est un post que je n'avais pas l'intention de faire, mais qui,
à ce qu'on me dit, est obligatoire.
Voici donc :

2009 en musique
!

Le principal problême que j'ai avec le concept de dresser une liste
partielle de musique sortie en 2009 est que je n'ai pas découvert la
moitié de ce que je voulais découvrir cette année, et que j'ai découvert
des choses que j'aurais découvrir depuis plusieurs années.

2009 fût ma découverte plus en profondeur principalement des discographies de :

- Pain of Salvation (cela va de soi)
- Meshuggah (duh)
- les différents concepts du jazz (avec support académique)
- Isis
- Cynic
- Massive Attack
- Russian Circles
- Jeff Buckley
- Elliott Smith

... et c'est à peu près tout.

Je n'ai pas découvert un nombre incroyable d'albums en comparaison
à l'année d'avant puisque mon temps était entièrement consacré à surtravailler
durant la première moitié, et assimiler les conceptions très complexes de la théorie
musicale durant la seconde.
Ce dernier m'a complètement coupé du monde des albums de blog pendant
un certain temps...

Il y a tout de même certaines mentions spéciales qui seraient très importantes,
dans un ordre (presque) complètement au hasard :
--

***OSI - Blood
**Caspian - Tertia
**Pain of Salvation - The Second Death Of (live)
**Maybeshewill - Sing the Word Hope in Four-Part Harmony
**65daysofstatic - Escape From New York
*Portugal. The Man - The Satanic Satanist
*Constants - The Foundation, The Machine, The Ascension
*Oceansize - Home & Minor (EP)
*Silversun Pickups - Swoon
*Leonard Cohen - Live in London (euh... live)
*Pure Reason Revolution - Amor Vincit Omnia
Ender - Ender
Mew - No More Stories (...)
Thrice - Beggars
Kylesa - Static Tensions
Baroness - Blue Record
MONO - Hymn to the Immortal Wind
Russian Circles - Geneva
Katatonia - Night is the New Day
Pain of Salvation - Linoleum (EP)
Porcupine Tree - The Incident
From Monuments to Masses - On Little Known Frequencies
The Mars Volta - Octahedron
Isis - Wavering Radiant
Amorphis - Skyforger

Pineapple Thief - 3000 Days (OMG une compilation)
Faith No More - Angel Dust (remaster, OMG aussi)
--


Et quelques-uns que je prévois découvrir un jour :


Biffy Clyro - Only Revolutions
Tom Waits - Glitter And Doom (live)
Between the Buried And Me - The Great Misdirect
Kasabian - West Ryder Pauper Lunatic Asylum
The Veils - Sun Gangs
Tokio Hotel - Humanoid (kidding...)





J'étais, au départ, contre le fait de faire un "top" de mes albums
préférés de 2009, mais un réflexe m'a pris lors de cette liste, d'inclure
un certain nombre d'étoiles à côté de ceux qui m'ont le plus marqués.
J'ai ensuite procédé à les regrouper ensemble, au plus grand plaisir
de ceux qui voulaient me voir pondre une forme quelquonque de "top".

Leur intérêt inviduel ne peut pourtant pas être réellement démontré
sous la forme d'une liste. Il s'agit plus d'une forme immorale de
statistiquisation (nouveau mot?) de la musique.

J'en ai aussi omis beaucoup, soit parce qu'ils sont catégorisés de "jazz"
ou tout simplement que je ne les ressentaient pas assez importants pour
figurer sur cette liste.

La liste ne prend pas en compte la quantité d'écoutes que j'ai eu de chacun
non plus. Prendre pour acquis que j'ai écouté chacun d'eux au moins
3 ou 4 fois. Last.fm ne saurait dire aussi précisément, puisque beaucoup de
mes informations et moyen de décompte m'ont été enlevés cette année.

Je pourrais autant vous dire d'aller tous les écouter entièrement au moins
une fois chacun, mais ce serait comme dire à un athée d'aller analyser la bible.
Peu de gens ont le temps, l'intérêt et la patience d'écouter attentivement une
sélection aussi éclectique de musique avant de s'en faire un opinion.

The Promise of Deceit

Poursuivant ma longue tradition de MMORPGs,
je persiste à socialiser dans Aion.
J'ai vite réalisé que les 2 parties dans lequels je m'étais
trouvé étaient en faite de pures coincidences, car leurs
chefs respectifs étaient tout aussi débutants que moi.
Un party normal n'inviterait généralement pas un
gladiateur avec une épée à deux mains.
Voici un schéma d'un party de base,
en ordre d'importance des membres :

1 ou 2 prêtre(s)
rôle : rester derrière et soigner

1 ou 2 tank(s) - Gladiateur
rôle : attirer l'attention de la cible, prendre des coups, nécéssite un bouclier

2 ou 3 damage dealer(s) - généralement des magiciens
rôle : euh... faire mal.



Dans ce schéma, je me trouves être un Damage Dealer.
En plus d'être semi-nécéssaire, un damage dealer peut consister
en n'importe quelle classe capable de faire plus mal que la moyenne.
Un mage fait facilement plus de dommage que n'importe quel gladiateur,
en plus de pouvoir endormir et immobiliser la cible.
J'entre en jeu comme un gladiateur avec une épée à deux mains, ce qui
signifie que je n'utilises pas un bouclier, et donc,
que je ne peux pas servir de tank. Bien sûr, je le pourrais si l'envie m'en
prenait, et si mon budget me permettait l'acquisition de l'équipement
en conséquent, mais ce n'est pas le rôle que je préfères.
On va donc m'inviter à un party en absolu dernier recours, si aucun mage
n'est disponible depuis longtemps, ce qui n'est habituellement pas le cas.
Heureusement, ma capacité à tuer rapidement et violemment me permet
aussi de jouer seul, à condition d'être prudent, ce que j'ai procédé
à faire aujourd'hui, dans divers endroits très surprenants.



Aion est un MMORPG original lorsqu'il est question du design
de l'environnement puisque la plupart des autres jeux du même
genre vont tout mettre en oeuvre en design visuel au départ, histoire
de donner une bonne première impression aux joueurs.
C'est aussi ce que je croyais de la part de Aion, mais la suite m'avait
semblée légèrement plus "fade" visuellement, et je croyais qu'il en
serait ainsi partout dans le jeu.
Plus je découvres des endroits, plus la variété de design visuel m'épate.

J'entres de plus en plus en contact avec l'autre nation.
Le concept du jeu est très typique d'un MMORPG moderne,
c'est-à-dire :
Le joueur choisi, au départ, entre 2 nations.
L'une personnifie le mal, et l'autre, le bien.

Elysea = Le joueur a des ailes d'ange et son entourage est chaud et tropical.
Asmodia = Des ailes noires, des territoires plus sombres et froids.

Les deux nations sont en constante guerre dans une 3e nation appellée
l'abysse, qui est composée de divers points de contrôle.

Mon premier contact avec un Asmodien fut lors d'une quête, alors qu'un
personnage non-joueur tente une expérience avec la magie de téléportation et,
accidentellement, téléporte le pauvre joueur de niveau 20 dans une zone
Asmodienne. J'ai été massacré par un autre joueur en quelques secondes.

Le second contact a été lorsque j'ai marché très longtemps dans un désert
pour aller parler à un NPC (personnage non-joueur) dans le but de complèter
une quête. Il n'était pas à l'endroit désigné.
Il était mort.




L'univers d'Aion qui vient de s'ouvrir à moi devient soudainement à la fois
hostile et ô combien plus interessant.
Je ne suis pas au bout de mes surprises.




J'y ai aussi fondé une guilde, ou "légion" nommée
"Waking Every God"
En référence à Pain of Salvation.
Bien sûr, une guilde fondée par un joueur de niveau 20
a probablement autant d'impact social que, disons,
un végétarien seul a sur l'industrie alimentaire.

J'ai tout de même espoir d'un jour y inviter des membres.