Only You

Ceci est un post sur la qualité sonore.
Si vous faites partie de cette très très très très très
très très très très très très très très très très très
très grande majorité de la population qui n'a rien à faire
de ce concept, ne m'en parlez jamais, et cessez de lire cet
article à partir d'ici.


Je vais vous montrer des exemples de différentes qualités sonores.
Il faut comprendre que la bande est l'espace gris et elle contient le son,
et que le bleu représente les fréquences sonores.
Aussitot que les fréquences touchent le bord de la bande ou la dépasse,
elles sont affligées par une distortion involontaire.

Voici un exemple de musique "détruite":



Le format est un MP3, donc on s'attend déja à un certain degré de compression.
On ne s'attend pas, par contre, à autant de saturation.
Il s'agit d'un extrait de musique commerciale visant un publique principalement adolescent.

Ici, un exemple de musique produite sans aucune saturation, dont le format est AUSSI un MP3 :




Il s'agit de The Morning After de Faith No More.

Les deux extraits sont relativement "heavy" et contiennent de la guitare
distortionnée environ au même degré.
Le premier extrait donne l'illusion d'être beaucoup plus "fort"
par sa surproduction, le fait que ses fréquences sonores arrivent à
la limite de la bande et se distortionnent.

L'aspect commercial de la musique oblige la compagnie de disque à forcer
le "gain" jusqu'à un niveau sonore très élevé pour attirer plus l'attention
du public, sacrifiant ainsi une grande majorité des ondes sonores.
Çà ne dérange pas sous la forme d'un MP3, puisque ce format est compressé.
Le problème se trouve lorsque l'album lui-même, qui dispose d'une bande
BEAUCOUP plus large, est tout aussi saturé.
Le son au moment de la production a été complémenté de tellement de gain
que la très large bande disponible s'en trouve saturée d'ondes sonores,
détruisant ainsi le CD original, qui représente le maximum de qualité dans lequel
on peut retrouver cet album.

Ce concept s'applique principalement à la musique "heavy" contenant déja
de la distortion, puisque la différence s'y trouve dans les plus basses fréquences.

Bien sur, la majorité du monde ne peuvent pas distinguer la différence, puisqu'ils
ont grandis avec le concept de la musique compressé dans la distribution des MP3s
sur internet et n'ont, habituellement, presque aucune conception des basses fréquences.
Çà ne motive aucunement les compagnies à bien produire la musique,
mais, au contraire, à la surproduire d'avantage.

La solution : que la section "production" et la section "distribution" de l'ensemble
des grosses compagnies de disque n'aient aucun contact entre eux.
C'est impossible, évidemment.

Pour quelqu'un qui sait distinguer ces fréquences, c'est comme être un
nouveau végétarien (par morale) dans un monde entouré de bouchers qui tueraient
des animaux publiquement constamment sans s'en rendre compte, et qui
trouveraient le végétarien "difficile" de ne pas le faire aussi.

Cette boucherie doit cesser, mais comment?
La masse controlée par les médias est plus forte que cette
très très subtile minorité de personnes.
Même parmi ceux qui ne font pas partie de cette masse, très
peu se préoccupent de ce déclin en qualité, parce que la
distribution par MP3 leur est tout aussi commune.

Cet article n'est pas contre le concept des MP3s mais bien
contre le concept de la musique qui est surproduite à l'état de CD.
Il y a une grosse nuance ici.
Les MP3s sont la cause de ce problème d'un point de vue social,
mais ne constituent pas le problème lui-même.

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