Close to the Edge

En ce moment d'auto-questionnement, trop de réponses à mes
questions se battent violemment dans ma cervelle comme sur un
champs de bataille médiéval.

J'aurais tout pour être heureux, mais même en pèsant les pours et
les contres de tout, je ne le suis pas.
Je suis seul, sans emploi, sans réel but ultime à atteindre.

J'en suis venu à une conclusion facilement contradictible :
L'argent fait le bonheur.

Malgré tout ce que l'on nous dira, l'argent fait tourner le monde.
Sans argent, on ne peut pas subvenir à nos besoins essentiels,
ou encore moins ceux qui sont secondaires mais qui nous apportent
du bonheur. L'argent permet de sortir et socialiser. L'argent achète
la musique. L'argent achète les shows, les instruments, la bière artisanale,
le fromage, le vin, la littérature, les vêtements qui projètent une bonne image.
L'argent permet de se déplacer. L'argent permet d'être bien logé.

Oui, l'argent fait le bonheur.
Je n'en ai pas.
Ce n'est pas matérialiste de penser que l'argent procure le bonheur,
c'est simplement d'accepter son importance capitale dans notre société,
puisque nous ne pourrions jamais revenir au troc du jour au lendemain.

La seule chose qui pourrait, selon moi, compenser pour le fait de posséder
moins d'argent serait d'être en lien social avec une ou plusieurs personnes
de valeur.
Je n'ai, cependant, pas cette chance.
Peu de personnes l'ont. Notre société capitaliste privilégie les relations
instantanées et non-gratifiantes à un point tel que le concept de fraternité
est oublié à jamais.

J'ai seulement un grave besoin de fraternité, ou d'argent.
Peu importe lequel des deux arrivera en premier.

Bien sûr, écouter du Isis ne doit pas aider à cet état d'esprit vraiment très bas.

On me reproche souvent ce péssimisme.
Je dois le travailler.
Çà serait la cause de ma solitude et de mon incapacité à trouver
un emploi, et donc, la solution à ces maux.
Le péssimisme effraie la majorité.
Le réalisme, beaucoup plus.

1 commentaire:

Yan a dit...

Ark, c'est tellement vrai en plus. Faut dire que les médias crinque la société à penser ça, aussi, donc c'est encore plus encré dans nos moeurs. Mais ça reste vrai..