Collecting Space

N'importe qui me connaissant un tant soit peu ne pourrait que
confirmer ma "chance légendaire", expression sarcastique que j'ai
toujours utilisée pour exprimer à quel point les choses négatives
semblent s'accumuler sur mes épaules au point d'insensibilité.

Encore une fois, ce principe tout aussi scientifique que la physique
et les mathématiques s'est appliqué dans ma journée en me forçant
à faire une nuit blanche.
Jusqu'ici, les nuits blanches auxquelles j'avais pris part étaient simplement
par égoïstes élans créatifs, ou par simple envie de surpasser ma nature
humaine. Ces dernières avaient tous échouées lamentablement.
Aujourd'hui, c'est une toute autre histoire.
J'avais choisi cette nuit pour faire mon lavage à la buanderie l'autre côté
de la rue, et du même coup, me prendre une poutine pour emporter
et me louer un film pendant que mon linge serait au lavage.
J'ai donc démarré mon lavage, procédé à louer un film ( "9", un film d'animation),
ramener le film à la maison avec ma boîte de savon à lessive et
ensuite, commander la dite poutine, sauce italienne.
Le hic : la porte de la buanderie s'est brisée au moment où elle s'est
refermée quand j'ai été loué mon film.
Mon linge est donc enfermé dans la laveuse de la buanderie publique d'en
face depuis les 5 dernières heures. J'ai contacté le propriétaire pour qu'il
vienne la réparer, mais il ne s'est pas montré comme promis il y a de cela
5 heures.

Je suis donc dans le processus d'une nuit blanche forcée, pour surveiller mon
linge et attendre patiemment le propriétaire.
Inutile de préciser qu'avec ma chance légendaire, le linge qui se trouve dans la
machine présentement compose probablement 90% de ma garde-robe ainsi
que l'ensemble de mes sous-vêtements et de mes serviettes de douche.
Je vous laisse imaginer la rage qui suiverait un vol de toutes ces choses.
Ce qui m'irrite le plus, c'est que je vais devoir les mettre dans le sèchage
par la suite.
Pour empirer la situation, il ne nous reste plus de café, ni de lait.
Aucun moyen artificiel de rester réveiller.
Je pourrais, bien sûr, marcher 3 (très éloignés) coins de rues pour
prendre un (bof) café du Tim Hortons, mais çà me relèverait de la garde
de la fenêtre en prévision d'une ouverture de la fameuse porte.
Au moins, le film était interessant et original.

Cette semaine est très marquée par ma nouvelle fandom de The Ocean, et donc
des écoutes répètées de Precambrian et Fluxion, deux de mes plus chères possessions
musicales. J'ai aussi tendances à partager la période "IDM" de Yan, mais pas de la
même façon. Mon penchant pour la musique électronique se loge beaucoup plus
dans le minimaliste, ambiant et expérimental, tous des caractéristiques de l'image
que l'on se fait de l'IDM. Les genres d'IDM qu'il m'a présentés, cependant,
correspondent rarement à ce que je recherches de la musique électronique.
Mon idéal se définirait par l'album The Last Resort de Trentemøller.






















J'ai aussi pris une grande décision, ou plutôt une résolution :
Je me dois de lire. Nul ne peut prôner la culture sans s'adonner à la lecture,
puisque la société ne semble croire que la musique est culture de nos jours.

1 commentaire:

Yan a dit...

Osti que c'est chien, ta chance légendaire =_=. J'espère que ça s'est arrangé, tu m'en reparleras.

J'ai trouvé "9" excécrable, à chier, pourri, 0/10. -9/10, plutôt LOL (joke poche).

Sinon pour le IDM, c'est un genre très varié :). C'est cool que, même si on aime pas forcément les mêmes choses, qu'on aime tous les deux ça. Les joies du IDM sont indescriptibles.

Pour la lecture, moi aussi j'devrais.. c'est juste que j'en ai pour le restant de mes jours à lire du Anne rice v_v (:D).