Paths to a Digital Dawn

Je remercies le ciel (euh... LateralNoise) de parfois m'apporter des
illuminations divines musicales comme celle-ci.
Il s'agît de Ruined Machines, un projet éclectique à mi-chemin entre
la beauté et la simplicité du post-rock traditionnel, le space-rock plus
psychédélique digne de Pure Reason Revolution et les tendances rock
fondamentales rappellant la tradition des Smashing Pumpkins.
Cet hybride douteux est tenu ensemble par une grande sensibilité
émotionnelle comme l'on associe généralement au post-rock.
On y retrouve aussi de légers passages presque math-rock malgré
le fait que les compositions sont généralement très simples et, on suppose,
composées à l'oreille et non par le biais d'une quelquonque structure.
C'est ce genre de musique qui me rend fier de piger une grande majorité
des albums que je connais sur des blogs.

J'en suis présentement non pas au jugement mais à l'assimilation appréciative
de l'album The Grasping Hands Of Possibility.


















Plus de gens devraient faire preuve d'assimilation appréciative pour divers
concepts de la musique. Le jugement est en même temps un don et une
malédiction, il faut savoir l'utiliser avec modération. On ne gagne rien à
s'attribuer le droit de juger l'art selon notre propre conception.
Je n'avais pas l'intention de me prononcer sur le sujet, mais ce qui suit
m'a à peu près enlevé les mots-qui-n'allaient-pas-être-prononcés de la bouche.
Copié-collé de LateralNoise :


An album is a journal entry as well as its creator's masterpiece at its time of completion.
I work with the tools I have to paint on an infinite canvas. I am an artist. I am a musician. 
Each album i've written reflects the changes i've gone through, and in turn the album changes me once it's complete. 

The new album, "Pressure & Obsession", tells a fictional story through music, but at the same time,
largely reflects exactly what's been through my head, in my heart and in front of my eyes this whole time.
It's as heartfelt as can be. It is my vent, it is my release. It is what i haven't expressed through words.
It is an extension of my self. It is everything about me."

-Joseph Kenyon, Ruined Machines.


*cough* Peanut Butter *cough* ...

J'aurais parfois envie de faire un post complet de rage sur tout les
sujets qui nous briment en tant que personne mais auxquels je ne peux
rien changer et me fait reprocher de ne pas être d'accord chaque jour,
un peu comme dans Cribcaged de Pain Of Salvation, si votre esprit non-endoctriné
à Pain Of Salvation comprends ce à quoi je veux en venir...

Cours de contrebasse avec Kyle Mercredi prochain avant le jam session de
la semaine. Prière aux dieux de la musique de m'apporter grande créativité
et capacité d'apprentissage sur le dit instrument.
Bien sûr, cet apprentissage de la Upright Bass est strictement personnel
dans le contexte ou certaines personnes *cough* ne veulent strictement pas
accepter le concept même du jazz et semblent le catégoriser comme une
simple sonorité comme on peut faire avec, disons, le post-rock.
Pourquoi ais-je l'impression que ce dernier paragraphe sera le seul avec
un minimum d'impact dans la section commentaires?

9 commentaires:

Yan a dit...

*bookmarks l'album qui semble intéressant, selon ta description*

Ta conception musicale demande d'écouter la musique avec la tête, et cela peut être difficile pour ceux et celles qui l'écoutent avec leur coeur et ne font qu'écouter ce dernier.

Pour ton dernier paragraphe qui m'est totalement destiné, ce n'est pas une question d'accepter le concept, mais de partager l'amour musical de ce concept. Je suis une personne organisée, obsessive et logique, je trouve que l'improvisation est peu intéressante en tant que spectateur (et non en tant que musicien, je précise). Mais, par exemple toi, qui est un individu un peu plus spontané, peut être totalement séduit par le concept du jazz, qui est de "blablater musicalement" sur un thème, de façon improvisée, créative et personnelle. Je crois que la personnalité joue un rôle important dans nos gouts, que nous le souhaitions ou pas. C'est peut-être pourquoi je suis très ému par la musique classique et le jazz, qui sont un peu des opposés conceptuellement.

Yan a dit...

C'est peut-être pourquoi je suis très ému par la musique classique et non* le jazz, qui sont un peu des opposés conceptuellement. La musique classique est très organisée, structurée, rationnelle est obsessive sur les détails.*

J'avais un erreur et un oubli.

TypeZero a dit...

Ouais jcomprends le point de vue, mais le jazz aussi peut être pointilleux, perfectionniste et obsessionnel. L'improvisation jazz est une discipline beaucoup plus sévère qu'on le croit XD Tout dépend des musiciens.
À la base, on connait pas le jazz par des albums.
Sé vraiment un concept absolument obligatoirement live, d'où ma critique sur ton point de vue, aussi sensé soit-il.

Yan a dit...

"le jazz aussi peut être pointilleux, perfectionniste et obsessionnel." je dis pas le contraire, non plus ! C'est juste que ça fite moins avec mes gouts et ma personnalité =/.

L'improvisation à la base demande beaucoup de skills.

"Sé vraiment un concept absolument obligatoirement live, d'où ma critique sur ton point de vue, aussi sensé soit-il." Oui, et c'est pour ça que je critique ton point de vue, j'aime quand c'est composé plus qu'improvisé. C'est juste une question de personnalité au final, et non de concept. Quoi que oui, dans un sens.

TypeZero a dit...

Ouin mais j'insistes quand même sur le fait que c'est une catégorie complètement à part qui se "juge" pas en elle-même mais juste en interne.
Jme permets régulièrement de faire "ZOMG ce solo-la était fail" ou "lui son walking torche vraiment" mais questionner le jazz lui-même, j'ai toujours de la misère.
Sé comme dire que t'aimes pas le classique.
Tsé jpourrais dire que j'aime pas certains aspects, mais pas aimer le concept au complet, sé poussé.
L'improvisation sa demande beaucoup plus d'émotion et d'écoute que de "skills", mais tu peux pas vraiment "embarquer" sans avoir assimilé le concept en live. Un album sa rend pas justice, surtout que le jazz a toujours été catégorisé cruellement comme musique de background comme le classique :(

Yan a dit...

Oui, j'te comprend la dessus. Société de cul de musique de background. M'a t'en faire dla musique de background, mon ostie *met du Merzbow au café morgane.. oups déjà fait*.

Non mais tsé on est pareil, tu trippes jazz et j'aime des aspects mais sans tripper, je trippe classique et tu aimes des aspects sans tripper (quoi que tu aimes plus le classique que j'aime le jazz). J'fais juste pas te gosser avec ça, là XD

TypeZero a dit...

Ouin mais le jazz sé moins "inné" sé une conception nouvelle qui s'acquiert en en voyant jazz.
Quand t'assimiles le concept, sé comme un gros univers qui s'ouvre à toi et que la plupart du monde comprennent pas. Jsuis irritable sur le concept de l'incompréhension, spour sa que j'ai tendance à toujours essayer de comprendre pourquoi le monde aiment telle ou telle musique, et que j'assimiles leurs raisons pour l'apprécier de la même façon. Sa a comme créé un besoin d'apprécier les choses, mais beaucoup de personnes me reprochent cette approche la :S

TypeZero a dit...

en en voyant live* pourquoi j'ai dit jazz? =_=

Yan a dit...

Le classique c'est pas inné, le monde trouve ça plate. C'est comme dire que le post-rock c'est inné XD. Au début y'a fallu j'me conditionne pendant 6 mois à pas trouver ça plate, autant les deux genres. Donc on peut pas dire que j'ai pas fait d'efforts, que ce soit classique, post-rock, jazz. C'est juste que ce dernier je le respecte mais l'incapacité de cliquer reste là, sauf pour des exceptions (EST et Hiromi, qui sortent un peu de la map donc ça compte pas tant).