Montréal, week 1?

J'ai retournées ces pensées encore et encore dans ma tête
durant l'entièrité de la semaine...
J'étais vraiment destiné à habiter dans cet endroit. Il renferme
tout ce que j'ai toujours voulu. Ce qui m'a poussé hors de Trois-Rivières,
soit ce constant sentiment de solitude, n'est pas présent ici, même lorsque
je suis seul.

Même lorsque mon coloc est présent, je peux écouter la musique au volume
que je veux, albums après albums, sans interruption.
Je pourrais, soudainement, me lever et prendre le métro pour aller au centre-ville
où je tomberais surement sur un spectacle de jazz extrêmement créatif.
Je pourrais me lever et aller louer un film quelquonque, culte ou navet, revenir ici
et le regarder.
Je pourrais choisir de m'habiller chic, ou complètement blâsé, le tout pour le même
coût. J'ai la possibilité de pratiquer la bass comme bon me semble sans avoir de
commentaires de qui que ce soit, avec la motivation de voir du jazz live régulièrement,
en ayant comme aspiration d'un jour en faire partie.
Je pourrais me joindre à des musiciens au même niveau que moi et échanger
notre vision musicale pour former un groupe comme j'ai toujours rêvé.
Que demander de plus?

Je devrais peut-être me nourrir comme un être humain normal.
La prochaine étape serait d'adopter un rythme de sommeil constant.
La dernière étape ; un abonnement au gym 24h qui se trouve à quelques
coins de rues.

Personne dans cet endroit ne me connaît, mais personne dans cet endroit ne se
connaît lui-même dans un sens. La vie urbaine crée un constant mystère dans l'être
par ses possibilités infinies, comme un canevas ultime pour la formation de l'esprit.

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