The Railroad Track

Comme à l'habitude, je franchis sans le vouloir le
seuil de tolérance des autres face à mes gouts.

///Avertissement! Ce post renferme de la philosophie sur les concepts///
///de l'internet! Âmes sociales s'abstenir de lire et commenter.///

On me reproche de trop penser, mais qu'en est-il du contraire?
Quel est le juste milieu?
Cet intérêt, cette curiosité qui m'anime ne date pas d'hier.
J'ai grandi avec le concept des MMORPGs avant toute forme
de vie sociale, c'est donc normal que ma perception de l'internet
soit un peu complexe. Çà peut s'expliquer par un besoin que
mon subconscient a dû créer de savoir différencier la réalité du
virtuel par la raison, l'analyse. En cherchant à trop comprendre
l'univers de SL, par exemple, j'arrivais à m'en détacher
émotionnellement et à moins centrer ma vie dessus.
Ce serait la même chose pour Facebook et ses innombrables
manières de s'introduire dans nos vies et de tenter de devenir
nécéssaire.
L'être human a un besoin d'affirmation, et Facebook est le seul
endroit où l'on peut affirmer ce que l'on est à autant de personnes
que l'on connaît dans notre vie quotidienne.
C'est ce besoin d'affirmation qui nous y rend dépendant.
Sans Facebook, on ne ressent pas le même degré d'affirmation
de soi, et donc, çà doit créer un vide (supposition).
Il y aussi le besoin d'être constamment en contact avec notre
entourage, d'y avoir accès. En partant pour Montréal, par exemple,
je ne pourrais même pas imaginer me départir de Facebook.
Les personnes à qui je parles principalement, quoique partiellement,
ne figurent pas dans ma liste de contacts MSN. Le site contient aussi
des contacts que je n'ai pas revus depuis le primaire et dont la vie
m'interesse.
Je ne suis pas de ces égocentriques qui n'ont rien
à chier de ce qui arrive dans la vie des autres au point de vouloir un
bouton "je m'en fous" pour les status Facebook mais qui, comme par hasard,
s'adonnent à rejoindre des groupes inutiles sur chaque petite chose anodine
qu'ils voient, ce qui est la même chose qu'un status, mais indirectement, et
qui ne requiert pas de "composer" une phrase mais juste d'emprunter
la phrase habituellement humoristique de quelqu'un d'autre.
Ces groupes servent simplement à ne pas avoir à assumer l'arrogance de
poster un status facebook et à ne pas avoir à faire l'effort de penser à
quelque chose à dire dans notre status.
C'est en fait un emprunt de status, dans un sens.
À remarquer que ce post contient de la philosophie sur l'internet et ses
concepts, ce qui ennuie certaines personnes.
Ce blog est personnel et ce post ne requiert que la lecture
des personnes qui ont réellement un intérêt à comprendre mon point
de vue ou exprimer le leur d'une façon autre que "Je m'en fous".
 Si réellement quiquonque s'en "fout", il n'a qu'à pas le lire.

J'ai abstenues de nombreux sarcasmes et de nombreuses remarques
ironiques directes ou indirectes lors de ce post pour conserver cette écriture
décente, mais mes arguments pourraient s'enflammer si je me retrouves encore
exposé au "je m'en fous" tant damné par ma philosophie de vie.

J'applique aussi cette philosophie à divers autres champs d'intérêt tels que les
animes ou la musique.
Dans les animes, par exemple, je vais analyser et appréhender chaque cliché
très souvent repris, et, jusqu'à un certain degré, m'y intéresser.
J'irai jusqu'à regarder certains animes en étant conscient de l'absence d'originalité,
de la présence de tout les pires clichés (les animes sont réputés pour leurs J-clichés)
et à apprécier la présence de ces dits clichés.
Il n'y a aucune forme de pression à les apprécier, j'en apprécie juste le concept, et
donc, la présence. Je me questionnes sur leur raison d'être, sur la façon dont
certains directeurs vont éviter certain clichés mais en rendre d'autres beaucoup
trop évidents, etc.
Le fait de me poser ce genre de questions ne me rend pas étrange, juste curieux,
passionné et ayant disposé de beaucoup trop de temps libre.

Si tout ce que vous pouvez répondre à un tel post est une remarque ironique ne faisant
preuve d'aucune attention lors de la lecture, veuillez simplement ne pas la faire.
Votre opinion m'est brutalement difficile à digèrer puisque l'on parle ici de
quelqu'un se permettant égoïstement de critiquer la philosophie de vie au complet
d'une personne. Cela n'affecterait pas une personne qui n'y porte aucune pensée
et qui n'a aucun intérêt en sa sur-analyse, mais çà n'est pas le cas ici.

C'est la première fois que l'on me reprochait de m'interesser
aux phénomènes sociaux sur internet.
(probablement parce que c'était un intérêt que je n'avais
jamais partagé à personne avant)
Sujet clos et maintenant tabou dans toute future conversation hors-Montréal.


OMG Wall of text again!

Sur une toute autre note, l'album Songs Of Remorse
de Stroszek est absolument merveilleux, il s'agît de folk sombre
et mélancolique. Rien de plus à dire, comme chaque autre album.


1 commentaire:

Yan a dit...

Moi je suis d'accord avec la philosophie de cet article ! Seulement, il faudrait nuancer le fait que plusieurs personnes (dont moi) adhèrent à des groupes Facebook sans vraiment penser au fait que c'est comme un statut, un peu comme une adhésion systématique et robotique. De ce fait, ce n'est pas forcément par lâcheté de composer soi-meme un vrai statut pour ces personnes-là, mais seulement un automatisme