Controlling Crowds

Tout comme une certaine personne près de moi, je suis présentement
dans une phase d'absorbtion  du groupe anglais Archive. Leur musique
est caractérisée par des rythmes entre le trip-hop et le rock alternatif.
La bass devient parfois très mélodique, parfois très simple, et quelques fois,
elle est synthétisé.
Mon rôle s'assombrit encore une fois.
J'ai toujours été incertain du rôle de la basse dans chaque projet entreprit.
On peut prendre, par exemple, mon projet électronique ( Undoing ) dans lequel
j'incorpore toujours, à une exception près, de la basse synthétisée.
Dans les jams auxquels je participe régulièrement, j'alterne entre un rôle secondaire
et une mélodie beaucoup trop présente (voir même dérangeante).
Jouer, ou simplement prêter attention, à la basse amène à philosopher sur le
but de l'existence de chaque instrument.
Quand on y réfléchit sérieusement, un guitariste avec une pédale d'octaves peut
facilement remplacer la basse en cas de besoin.
À l'opposé, un accord de basse est magnifique et pourrait très bien remplacer
l'aspect "chordal" de la guitare dans certaines chansons.
Ce qui nous pousse à choisir un instrument et à s'accorder un rôle et d'autres possibilités
lorsqu'on le joue, ce serait plutôt l'attirance vers l'instrument lui-même,
et non son rôle pré-défini. Prenant ce fait en considération, on pourrait presque dire
que l'instrument est un reflet de la personnalité d'un musicien.
Je ne suis pas un bassiste, je suis basse.
Mes idées tournent constamment autour de la basse, musicalement.
Mes idées mélodiques se limitent presque aux notes de basses.
C'est une forme d'obsession.

Ce premier paragraphe était en fait une régression psychologique à mes débuts sur la basse.
La régression est un réflexe défensif, selon les la psychanalyse, lorsqu'un changement trop dur
survient.

Ce changement, c'est probablement le déménagement à Sherbrooke.
Il inclut un dépaysement total : changement de travail, de forme/prix/qualité d'appartement,
d'école, de cercle social (ce dernier est aussi une régression, mais positive).
Où vais-je me réfugier ensuite?
Je n'ai pas fui mes problèmes dernièrement, je les ai confrontés.
Mettant mes valeurs de côté, j'ai rationalisé au-travers de travaux de session impossibles,
de conflits d'horaires et de valeurs au travail, de complications temporaires
pré-déménagement (monétaires), et de troubles d'extériorisation musicale.

La solution est simple : accepter, continuer, progresser, se rattrapper, créer.

Pardonnez-moi, dieux de la musique, de ne pas avoir posté ceci plus tôt,
et excusez le premier paragraphe puisqu'il est une instrospection spontanée inutile et contestable.
Amen.

Une seule chose persiste : J'aimerais prendre le temps d'écrire.
Si le simple fait d'écrire cet article est réparateur, je devrais de suite tenter d'écrire une nouvelle,
une fiction quelquonque, pour une extériorisation plus complète.
À venir, peut-être...

1 commentaire:

Anonyme a dit...

C'est vrai qu'on peut se demander ce qu'est le rôle d'un Instrument dans la musique, finalement.. C'est peut-être personnel, sans qu'on s'en rende compte.

(Yan)