Mettant toutes mes peurs et mes contestations passées, je me suis remis
à écrire cette semaine. Jusqu'à date, c'est un stéréotype de roman d'horreur
Québécois à la Senécal ou Champetier, ce qui portraite assez fidèlement
mes dernières lectures, soit l'intégrité des romans de Senécal, ou presque.
Je tenterai, cependant, de faire prendre une tournure originale au récit, plutôt
que de l'abandonner comme les précédents.
Parlant de tout ce qui est Québécois, je me suis récemment attaché à jamais
au groupe Karkwa, dont la musique très réfléchie fait ressortir une grande créativité
tout en restant fidèle à ses origines Québécoises, ce que je n'aurais jamais pu
imaginer quelques années (mois?) plus tôt. Cette découverte marquante est
attribuable à Fanny, comme toutes les bonnes découvertes que j'ai fait depuis
la fin de l'été.
Le nouveau thème du blog est hivernal.
L'hiver et son froid sont d'ailleurs des thèmes que Karkwa emploient très souvent
dans leur genre musical hybride entre post-rock, progressif et folk. N'employer
que ces 3 termes pour définir leur musique serait, par contre, une insulte au génie
de leur musique.
Le déménagement approche. L'épreuve uniforme de français aussi.
La vie, elle sombre dans un état comateux par la faute de l'hiver. On dirait que
c'est la seule partie de l'année qui, tout en me déprimant, me stimule à remonter
sur l'espèce de pente morale qui domine la vie de tout être.
C'est en hiver que renaît mon âme.
On ne pourrait pas en dire autant des sans-abris par la fenêtre, qui,
affligés par la température, semblent user de leur dernier souffle d'énergie post-été
pour gueuler leur mécontentement face à la société Montréalaise au coin de
Maisonneuve et St-Denis au lieu de chercher des couvertures et des manteaux pour survivre.
Nous vivons dans un monde confus par rapport à ses priorités, c'est certain.
Je ne clâme pas avoir de meilleures priorités, malheureusement.
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